Face au tout-numérique, se réapproprier les technologies , renforcer l’expression citoyenne et la démocratie participative. Tenter, par les usages, de contrebalancer la vision dominante d’un capitalisme de surveillance omnipotent qui s’exercerait avec la complicité des grandes entreprises de la tech.
Aujourd’hui, parmi nos publics et dans de nombreux esprits, l’heure est à la remise en question, voire à l’abandon des promesses qui avaient présidé à la naissance des internets et à l’interconnexion des citoyens, fin des années 90. (démocratisation des savoirs, des techniques, dialogue mondial pour une meilleur gouvernance, horizontalité des échange et lutte contre les inégalités par la connexion au réseau, ….).
Avec la digitalisation de nombreuses activités -forcément accompagnée de frustrations-, l’omniprésence des Google, Amazon, Facebook, …. l’extension de nos corps et esprits dans un smartphone personnel devenu obligatoire-ou presque- qui incarne bien toutes les dérives et tous les fantasmes que l’on projette dans « le numérique », en moins de vingt-cinq ans, nous sommes passés d’un plaisir de connexion à un désir latent de déconnexion. Une sorte de nausée télécommunicationnelle et de fatigue technologique.
Si nous ajoutons à cela la lente prise de conscience de notre empreinte énergétique liée à ces usages intenses et, récemment, au vertige que nous font ressentir l’irruption des Intelligences Artificielles dans tout cela : n’en rajoutez point, la coupe est pleine !
Pourtant, ces outils (dans toute la neutralité qu’incarne la machine ) restent à la disposition de tout citoyen, de tout groupe, de tout pays qui voudrait s’en saisir dans une optique de libération, de progrès émancipateur ….. Les ordinateurs, les routeurs, les algorithmes sont certes parfois peu visibles derrières nos écrans colorés, ils n’en demeurent pas moins des constructions que l’on peut analyser, démonter puis rebâtir à l’envi.
Certes, c’est parfois complexe et un seul individu n’aura pas assez d’une vie pour faire le tour de la science computationnelle. Mais de nouveaux outils apparaissent pour collecter et synthétiser cette somme de savoirs techniques. ( De là l’importance des réflexions en cours pour encadrer aussi bien que possible l’émergence et l’utilisation de IA’s. )
Au Gsara-Charleroi, nous ne jetons pas l’éponge ! Nous sommes convaincus que chacun peut se servir du numérique pour rendre le monde meilleur, et que chaque humain aux manettes peut habiter, à sa mesure, un monde digital que nous partageons avec les systèmes et les machines. Pratiquons, expérimentons, vivons cette numérisation avec nos envies, nos différences et nos espoirs pour demain!
@ttention digit@lis@tion en cours...
Notre société -un brin névrotique- vit au rythme des révolutions technologiques annoncées. Celles-ci s'enchainent et se combinent dans un grand fatras d'infobésité supposée. C'est le grand flou technico-médiatique ...
Bien malin qui pourra décrire le monde dans lequel vivront nos petits enfants...
Pourtant chaque jour, le digital transforme bel et bien nos vies, nos rêves et la société toute entière et ce très concrètement.
Alors, oui "c'est technique", oui c'est parfois compliqué mais les enjeux citoyens sont là, au cœur des algorithmes, derrière les routeurs!
Le Gsara-Charleroi propose donc aux groupes de réfléchir aux enjeux présents, rencontrés au cours de leur vie digitale.
Nous proposons plusieurs thématiques et plusieurs médias pour approcher ces questions selon les spécificités des participants.
Vie digitale
Exemple de thématiques déja traitées
Les Internets supportent maintenant de nombreux pans de nos vies citoyennes ( la liste est infinie : identité, culture, individualité, collectif : tout y passe).
Mais au départ, ce ne sont que deux ordinateurs et un routeur. Reprenons la genèse et l'histoire qui nous a amené à ce jour que nous vivions aussi par octets d'informations. Il était une fois des machines ....