@ttention digit@lis@tion en cours...
Notre société -un brin névrotique- vit au rythme des révolutions technologiques annoncées. Celles-ci s'enchainent et se combinent dans un grand fatras d'infobésité supposée. C'est le grand flou technico-médiatique ...
Bien malin qui pourra décrire le monde dans lequel vivront nos petits enfants...


Pourtant chaque jour, le digital transforme bel et bien nos vies, nos rêves et la société toute entière et ce très concrètement.
Alors, oui "c'est technique", oui c'est parfois compliqué mais les enjeux citoyens sont là, au cœur des algorithmes, derrière les routeurs!
Le Gsara-Charleroi propose donc aux groupes de réfléchir aux enjeux présents, rencontrés au cours de leur vie digitale.
Nous proposons plusieurs thématiques et plusieurs médias pour approcher ces questions selon les spécificités des participants.

Vie digitale
Exemple de thématiques déja traitées
Les Internets supportent maintenant de nombreux pans de nos vies citoyennes ( la liste est infinie : identité, culture, individualité, collectif : tout y passe).
Mais au départ, ce ne sont que deux ordinateurs et un routeur. Reprenons la genèse et l'histoire qui nous a amené à ce jour que nous vivions aussi par octets d'informations. Il était une fois des machines ....
-Pour les personnes intimidées par la technique ou personnes émotives qui réagissent à tout ce qu’on peut voir passer sur un mur FB…
-Proposé en 1,2,3,4 ou 5 demi-journées

Le Gsara est actif dans le secteur de l’éducation aux et par les médias depuis plus de 40 ans. Mais l’arrivée des Internets a bouleversé les acteurs et la chronologie des médias. On a assisté petit-à-petit à un délitement de la presse traditionnelle et via des canaux d’expression inédits, tout-le-monde écrit, tout-le-monde parle. Au milieu de ce brouhaha, il est de plus en plus malaisé de se construire une opinion personnelle sur base de ce que l’on lit, entend ou voyions sur nos écrans…. C’est un constat que même les plus aguerris émettent.
Aujourd’hui plus qu’hier, les fondamentaux de l’éducation aux médias sont indispensables :
– Croiser les informations
– Remonter à la source
– Détecter les canulars et les rumeurs
– Faire le tri entre l’info et l’intox
Une démarche qui s’effectue dans un contexte digital avec de nouveaux outils . Une réflexion qui se construit plus prudemment et dans un rapport aux « institutions » fort dégradé.
Enjeux
Aujourd’hui, l’information et la communication s’effectuent et se réinventent dans de nouveaux usages à un rythme très soutenu, impactant d’autres champs de nos vies et de nos institutions. Ces nouveaux usages modifient également notre façon d’être, d’envisager aujourd’hui et demain. L’enjeu pour nos sociétés pluralistes est avant tout d’épouser ces nouveaux possibles, ces nouveaux styles de vie; tout en préservant structurellement au citoyen ses droits et ses libertés. C’est donc au citoyen critique que revient le privilège de délimiter le périmètre de ses droits et devoirs dans le cyber-espace. Pour cela, il faut pouvoir se situer …..
Par l’illustration, la recherche en direct et le débat collectif, nous esquissons ensemble une première carte du champ médiatique actuel en nous concentrant sur notre environnement et notre consommation propre.
Par la pratique du remix, de l’invention et de l’écriture, nous illustrerons les contraintes et caractéristiques de la forme médiatique employée en plaçant le participant dans la peau du producteur, du journaliste, du citoyen ….

Étapes d’animation
- La presse écrite (imprimée et en ligne). état des lieux, alternatives.
- Recherches sur internet : Les moteurs de recherches généralistes & spécialisés /
- Hoax Buster : qu’est-ce qu’une fausse information ? Info ou intox, comment faire la différence ?
- Humour et détournement. Remixer l’info. dans le but d’être …… [drôle – choquant – cru – décrié – aimé – détesté – élu – engagé – …. ]
- La netiquette n’est pas ringarde : s’informer et communiquer sur internet et les réseaux sociaux : avantages, risques, règles de prudence.
En pratique
Nous proposons des modules courts (1 journée) qui permettent de couvrir ces différents aspects de manière rapide et ludique. Toutefois, si vous désirez faire les choses en profondeur pour un effet plus durable sur votre public, prévoir une séance d’une demi-journée pour chacun de ces 5 étapes est idéal.
Sur une journée
La matinée est consacrée à s’informer, à présenter les différents concepts évoqués ci-dessus. L’après-midi est consacrée à un travail pratique, à savoir remixer une ou plusieurs informations dans un but précis et avec une forme qui correspond à cette intention. Chaque participants conçoit sa « Fake/Real-News » . Et nous verrons notamment que les codes stylistiques sont légions…
Sur 5 séances d’une demi-journée
Chaque étape évoquée ci-dessus est décortiquée, analysée, illustrée puis re-composée collectivement de manière fantaisiste.
La formule longue permet d’inclure de vrais temps de débats et de prendre en compte les apports de chacun sur le sujet. Nous construisons ainsi un véritable savoir collectif et populaire à propos de la toile et de ses usages.
Chaque chapitre fera l’objet d’un exercice d’expression : inventer son titre de presse idéal, le JT que je kifferai, la fausse-nouvelle qui sauve le monde, le troll en moi , ….
Chaque fois, nous-nous interrogerons également sur la manière dont nous recevons/commentons/relayons (ou pas) ces infos. Nous prendrons le temps de mettre en parallèle la forme de diffusion et le ressenti lors de la réception d’une nouvelle.
Enjeux
Nous le constatons chaque jours sur le terrain, le citoyen lambda face à son mur Facebook ne sait plus à qui se fier. Le pire y côtoie le meilleur et c’est un algorithme qui nous y sert la soupe sans que l’on puisse savoir comment, pourquoi et si il y a des épices. (Et qui a payé pour les y mettre)
Le changement de paradigme de l’ère de l’information à l’ère de la réputation doit être pris en compte lorsque nous essayons de nous défendre contre les « fausses nouvelles » et d’autres techniques de mésinformation et de désinformation qui prolifèrent dans les sociétés contemporaines.
À l’ère de la réputation, nos évaluations critiques ne devraient pas tant porter sur le contenu de l’information, mais plutôt sur le réseau social des relations qui a façonné ce contenu et lui a donné un certain « rang » mérité ou non mérité dans notre système de connaissances.
La valeur d’une information, d’une donnée, ne réside plus tant dans son contenu que par son contexte, par les filtres par lesquels elle est passée : qui l’a postée ? où ?, qui l’a vérifiée ?, qui la re-publiée ?, y-a-t-il de l’argent autour de la publication ?, quels étaient les groupes ciblés par la publications initiale ?, …. C’est le genre de facteur qu’utilise Facebook pour trier les contenus qu’il nous adresse…. Plus une info passe de filtres, plus elle doit avoir de la valeur. Plus le contexte dans laquelle elle nait est détaillé, plus elle est valable. (reste à savoir pour quel destinataire …)
Et il en est ainsi pour bon nombre de choses ; la réputation prime. Comment choisissons-nous dorénavant un restaurant, un film, un hôtel, … ? Nous regardons les petites étoiles qui indiquent combien de personnes ont voté et quelle note sut cinq a été attribuée à la chose. Certain systèmes complexes reposent entièrement sur ces évaluations ( Ebay, Ali-baba, et bientôt la Chine entière).
Au-delà de la sphère informative ou économique, c’est tout un modèle de consommation et de société qui se met en place. A travers la quantification massive de nos relations (sociales, économiques, politiques, …) et via des appareils sans cesse plus nombreux et « intelligents » (caméra, voitures, frigo, téléphones, banques, etc.) nous mettons doucement en place un société qui sanctuarise le vote personnel ( et plus seulement celui des journalistes, décideurs et autres VIP’s influenceurs d’autrefois) et promet ainsi une société algorithmique en apparence démocratique. Mais tout cela repose sur des systèmes, des technologies qui n’ont rien de neutres.
Internet / le cloud / l’Intelligence Artificielle / L’Internet des Objets / la robotique / la domotiques / la blockchain / les cryptomonnaies / le peer2peer / le machine learning / …
Autant de technologies émergentes qui promettent de transformer le monde pour le meilleur ou …..
Ces ‘progrès’ technologiques, les innovations déployées à l’échelle d’une commune, d’une région ou d’un pays devraient faire l’objet de débats publics. C’est rarement le cas. Les vrais enjeux démocratiques qui se cachent derrière ces technologies sont souvent ignorés ou intentionnellement mis sous le tapis (pensons juste à Internet …)
Le Gsara-Charleroi a donc entamé des animations de réflexion et d’expression autour de ces enjeux hautement politiques. Faisant œuvre de vulgarisateurs techniques, les animateurs débattent de grandes questions posées par les technologies citées plus haut. Ils tentent de pousser les participants à se positionner et à expliquer leur choix. (voir le résultat de notre premier groupe « Rate Me »)
Nous ne pouvons ici qu’insister sur l’importance de l’enjeu politique global qui sous-tend ce type d’éducation aux médias : transmettre aux citoyens la culture et les moyens de comprendre le monde digital qui se construit avec, en ligne de mire, la participation à une gouvernance algorithmique sans doute inéluctable…. ( article : https://siecledigital.fr/2018/09/04/gouvernement-algorithmique-vers-la-fin-du-politique/ )
Étapes d’animation
A l’intérieur du groupe, nous mettons en place un module expérimental de notations sur cinq étoiles. On se met à noter une multitudes de choses ( les personnes, les relations avec les personnes, l’animateur, la qualité du repas, l’intérêt de la pause-clope, l’intérêt d’une plateforme web, les commerces de l’entité, …)
A la fin de l’animation, on se retrouve avec un jeu de données assez intéressantes. Et un classement des participants, bien entendu. Cela éclaire sur les systèmes politiques, les relations personnelles, les dynamiques collectives, …. Mais aussi un historique des votes et des comportements électoraux par personne ou pour le groupe entier, on peut noter des choses sur un territoire (des commerces, par exemple), des choses qui concernent Internet,..
Chaque groupe à ses spécificités et ses contraintes et nos programmes sont adaptables. Mais voici un programme très chargé proposé pour une animation « Rate-me » répartie sur cinq jours complets, une vingtaine d’heures.
J1 :
– Parler du projet de contrôle social chinois. (sesame credits)
– Vision d’un épisode de la série Black Mirror (S03E01)
– exercice de cotation personnelle et de groupe. ( évaluation à chaud / à froid / obligatoire / volontaire / …)
– Discussion sur les critères de quotation
-Discussion sur les habitudes online des participants
J2 :
-écriture de notre algorithme de quotation.
– Reconnaissance sur Google Maps puis balade dans la commune
– Notation de plusieurs établissements commerciaux du quartier (sur Trip Advisor, Google, etc)
J3 :
– réalisation du travail choisi, encaissement de l’argent, quotation de l’employeur et dépense du salaire sur un site de commerce ;
-Quotation du vendeur, quotation de la transaction.
S’il reste du temps, nous-nous intéresserons aux bots et/ou à la blockchain.
J4 :
-Facebook, fake news, fact chacking etc …
– le rôle du journaliste dans les démocraties occidentales
– quels contre-pouvoir en action dans le monde digital ?
– essai d’écriture d’un algorithme de cotation « subversif »
J5 :
– Inscription sur credo360, création d’un personnage virtuel d’expérimentation (paypal etc …).
-expérimentations et conclusions avec le groupe
-Discussion sur les plateformes de services et sur les phénomènes d’ « uberisation » en cours aujourd’hui.
-Recherche de travail en micro tâche sur reddit / Mechanical Turk / codeur.com / ….
Enjeux
Pour les publics désireux de découvrir ces outils d’apprentissages du code et de réaliser collectivement une première application mobile test.
Le smartphone est un outil très puissant. Chacun s’en sert de manière unique et personnelle. C’est LA machine à tout faire dans toutes les situations. D’ailleurs, tout-le-monde en a un ou presque. Pour s’informer, voyager, travailler, se divertir, faire un budget ou changer de coiffure : il y a une application pour ça! Il deviendrait même difficile de faire tout cela sans le digital… La société tout entière se numérise dans notre poche !
Il est donc important de comprendre le fonctionnement de ce nouvel environnement. Et, pour faire court et citer la région wallonne « apprendre les bases de la programmation est devenu nécessaire pour exercer pleinement son rôle de citoyen » !
Les applications mobiles sont des programmes qu’on exécute sur un smartphone. Ce fichier est codé dans un langage spécifique à votre appareil (Java ou Kotlin pour Android et Objective C ou Swift pour iOS). Ces langages natifs, vous ne les connaissez pas et nous non plus. Mais aujourd’hui, grâce aux travaux de nombreux chercheurs et internautes, il existe des alternatives à l’utilisation de ces langages. On peut donc concevoir et réaliser une application simple sans passer par la fastidieuse étude du code. Il s’agit globalement de construire son raisonnement logique avec de petites pièces de puzzle. Et d’ensuite exporter son travail.
Étapes d’animation
Découverte des outils Scratch / Blockly / AppInventor et réalisation collective d’une application mobile simple. Dix séances d’une demi-journée minimum.
Deux premières séances :
Nous découvrirons la logique des blocs de programmation avec Scratch et réaliserons à titre d’exercice une petite histoire interactive
Deux séances suivantes :
Nous approfondirons nos connaissances et réaliserons quelques exercices avec Blockly. Cet outil permet de voir à la fois les blocs empilés et le code Javascript ainsi généré.
Séances restantes :
Nous réaliserons notre première application avec AppInventor, un autre outil Google. Celui-ci permet de tirer parti des capteurs embarqué dans un téléphone Android ( l’accéléromètre, le gyroscope, le GPS, le Bluetooth, …) Il s’agira, en amont,de bien définir notre projet au préalable et de faire le tour de nos ressources. Le travail de codage pourra être divisé en plusieurs sous-groupe. Le nombre de séance dépendra de l’envergure du projet et des ressources du groupe…
Voir également : https://gsara.tv/charleroi/creation-dune-application-android-maitallurgie-avec-le-groupe-6-po/
Enjeux
Nous ne reviendrons pas sur les enjeux économiques et citoyens d’une bonne culture numérique. Ces enjeux sont explicités dans nos trois offres d’animation précédentes ( 1 , 2 & 3 ) . Avoir de la culture, c’est bien. Faire quelque chose avec c’est reprendre la main sur le digital, c’est concrétiser dans le monde réel une idée, un code informatique abstrait. C’est objectiver le « progrès » digital qu’on nous représente chaque jour comme plus incontournable, toujours plus prégnant sur nos vies …. C’est sortir de la matrice !
Nous proposons aux groupes qui désirent s’initier à la robotique de réaliser un projet à l’aide de mini-ordinateurs bons marché. Les possibilités sont sans limites : jeux vidéos, serveur domestique, petits robots, escape room, instruments de musique, affichage lumineux, impression 3D, commandes à distance, capteurs en tout genre, …
Étapes d’animation
Le nombre de séances dépend de l’ambition du groupe et du projet collectif à réaliser. Néanmoins, il faudra tout-de-même prévoir un nombre minimum de séances pour les participants n’ayant aucunes notions de programmation. Nous proposons ici quelques étapes préliminaires qui visent à acquérir les bases et les premiers gestes du bidouilleur moderne.
• partie 1 – Structurez un programme Arduino et contrôlez des lumières
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1. Installez vos outils de travail
2. Créez votre premier programme sur Arduino
3. Utilisez les constantes, les variables, les conditions et le moniteur série
4. Faites des boucles et des calculs
5. Jeux de lumière avec une LED et la breadboard
6. Tableaux et jeux de lumière avec plusieurs LED
Activité : Ressuscitez l’œil de K2000, ...
• Partie 2 – Les bases d’électronique pour programmer des robots avec des capteurs
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1. Le bouton poussoir
2. Utilisez les fonctions et les nombres aléatoires
3. Utilisez les potentiomètres, les entrées analogiques et la fonction de mappage
Activité : Complétez un dé numérique à 5 LED
• Partie 3 – Affinez vos montages avec des moteurs
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1. Donnez du mouvement à vos montages avec un servo-moteur (… et la fonction Switch)
2. Le moteur à courant continu (partie 1) : transistors et sorties PWM
3. Le moteur à courant continu (partie 2) : le pont en H et les circuits intégrés
• Partie 4 – Annexes
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1. Les capteurs électroniques
2. Solutions des exercices
Si votre groupe a déjà un projet en tête, ces étapes d’acclimatation peuvent être couplée à la mise en œuvre directe du projet.

Matériel et budget
Il faut prévoir un petit budget pour l’achat des composants électroniques. Cela peut aller d’une trentaine d’euros pour un projet simple à quelques centaines pour un dispositif qui multiplierait les capteurs ( micro, camera, détecteurs de mouvement, d’humidité, etc.) Il faut aussi compter sur le délai de livraison de ces pièces avant d’entamer l’atelier.
Le Raspberry pi est un mini-pc tournant sous Linux et permettant de faire les mêmes choses que sur un ordinateur normal,seulement,il utilise un processeur ARM moins puissant comme ceux que l’on trouve sur nos téléphones portable ou tablettes.On peut y installer des logiciels,des jeux,y mettre des documents,jouer de la musique etc..Il suffit juste de le connecter à un écran classique via un câble HDMI,d’y brancher un haut parleur sur la sortie audio et mettre une carte mémoire SD sur laquelle se trouvera le système d’exploitation Raspian et les programmes installés.
Arduino est une carte électronique open source de la taille d’une carte de visite et doté d’un processeur intelligent.Très peu cher, la carte Arduino permet de creer des robots,de faire de la domotique,de créer des objets connectés etc…. Pour programmer une carte arduino vous aurez d’un logiciel de développement ou IDE qui permet de la programmer en langage C.Les cartes arduino disposent d’entrées et de sorties permettant de connecter des capteurs de température,de position,des moteurs électriques etc.. Plusieurs composants additifs ou modules complémentaires sont disponibles comme des shields ou boucliers wifi,ethernet,GSM,bluetooth,infrarouge etc…Sa facilité de programmation et son coût réduit fait de l’arduino l’une des plateformes open hardware les plus utlisés dans les domaine du bricolage,du Do It yourself ou de l’éducation et l’initiation au monde de la programmation et de l’électronique.
Smartphone et vie privée
Nous transportons chaque jour avec nous un véritable mouchard : notre propre smartphone. Il est notre plus fidèle compagnon, on partage tout avec lui. Notre position géographique, nos appels, nos e-mails et nos contacts, mais aussi nos préférences personnelles. Pour beaucoup de monde les dangers sont mal identifiés et les solutions sont méconnues.
Les fonctions GPS (géolocalisation) tracent nos déplacements de façon très précise. Les applis téléchargées ont accès à nos listes de contacts, ainsi qu’à nos données personnelles. Le gyromètre et l’accéléromètre embarqués trahissent vos mouvements et l’on est en mesure de deviner ce que vous faîtes de votre corps. Certains fabricants vont jusqu’à collecter nos empreintes digitales.
Quelles données sont sauvegardées et par qui ? Quelles traces laissons-nous sur notre smartphone ? Comment protéger notre vie privée ? De qui, de quoi ?
Objectifs opérationnels
Le but de cet atelier est double.
Tout d’abord, nous désirons encourager le public à prendre en mains leur identité online. Choisir ce que l’on laisse voir, rester anonyme pour le reste et s’en donner les moyens sur son smartphone.
Faire prendre conscience de l’interconnexion d’un énorme volume de données qui vous fait – bon gré, mal gré – participer à la valse des catégorisations, des enquête statistiques, … Derrière un nom, un profil ou une IP, un robot analyse notre comportement et prend des décisions à notre sujet ( pour l’instant, cela concerne principalement la publicité que l’on va nous envoyer, mais demain … ?).
Les concepts d’identité et de vie privée sont fortement impactés par l’utilisation des smartphones dans notre quotidien : pourquoi et comment se placer face à une telle évolution ? C’est ce que nous essayerons de déterminer ensemble.
Ensuite, l’objectif plus pratique de ce module est de découvrir comment sécuriser son smartphone à travers trois points essentiels : Comment bien régler son mobile pour éviter toute intrusion dans sa vie privée ? Quelles sont les alternatives à Android, IOS ou Windows 8 et comment les installer ? Quelles applis télécharger pour protéger sa vie privée ?
Le contenu de l’atelier
L’atelier se déroulera en deux parties d’une durée respective de ??? heures. Cet atelier est flexible. Les participants sont libres de participer à l’une des deux sessions ou aux deux, selon leurs affinités.
– Le premier volet s’intéressera aux traces laissées par l’utilisateur sur son téléphone portable à travers un cas pratique. Les participants prendront conscience des conséquences possibles de cette inattention sur leur vie privée et celle de leurs contacts.
– Le second volet invitera les participants à découvrir les alternatives à Android, IOS et Windows 8. Ensuite, les utilisateurs pourront sécuriser leur smartphone en direct, sur base des conseils prodigués par l’animateur. Il leur sera ensuite proposé de télécharger quelques applications sécurisées sur leur téléphone.
Public
L’atelier s’adresse à un public adulte, possédant un smartphone lié à une connexion internet. Ce public est familier de l’usage d’un smartphone, mais pas spécialement au fait des dangers de la collecte d’informations personnelles sur son téléphone portable.
Histoires persos : conservation et partage de souvenirs
Oubliés dans les greniers et les tiroirs, des trésors familiaux sommeillent et attendent de revoir enfin le jour. Photos, lettres,… Tous ces souvenirs inestimables s’usent et finissent par disparaitre alors qu’ils auraient pu être conservés. Comment préserver ces trésors et les partager facilement avec ses proches ?
Les objectifs de cet atelier sont multiples. A travers cette activité, nous souhaitons avant tout aider les familles à collecter, conserver et partager les souvenirs de leurs ancêtres.
Les participants apprendront à numériser des documents (scanning). Ils découvriront ensuite comment les retoucher et les mettre en ligne de façon appropriée. Les participants seront aussi amenés à réaliser une ligne du temps numérique.
Dans un premier temps, les participants seront invités à collecter les souvenirs familiaux qu’ils désirent conserver et partager (photographies, lettres, dessins, etc.). Ensuite ils numériseront les documents et les retoucheront grâce à un logiciel de retouche d’images (Photoshop). Il leur sera alors proposé de réaliser une ligne du temps afin de situer ces souvenirs et enfin de publier le résultat sur une plateforme (blog).
Cet atelier s’adresse à tous mais tout spécialement aux seniors actifs, néophytes dans les domaines de la numérisation, de la retouche d’images et du blogging. Curieux d’apprendre et intéressés par les nouvelles technologies, ils possèdent des bases en informatique sans pour autant être des pros de la souris. Leur motivation est liée à la conservation du patrimoine familial, ainsi qu’à l’apprentissage d’outils informatiques.
Atelier Internet et vie privée
Contexte
Internet est devenu le principal vecteur de communication, tant dans la sphère privée que professionnelle. Le web est aussi le terrain de chasse des agences marketing, des publicitaires, des pirates, des arnaques, de la cyber-police. Pour beaucoup de monde les dangers sont mal identifiés et les solutions sont méconnues.
La plupart d’entre-nous utilise des services gratuits pour naviguer et communiquer (mails, réseaux sociaux, moteurs de recherche, etc.). En échange de cette gratuité, nous fournissons souvent involontairement des données personnelles.
- Quelles sont ces données, quelles traces laissons-nous dans le sillage de notre « surf » ?
- Quel type de profilage publicitaire s’applique à nos activités en ligne ?
- Comment tenter de conserver une certaine confidentialité dans nos échanges ?
Il est essentiel, pour comprendre les enjeux, de savoir quels sont les acteurs avides de données, quelles traces nous laissons sur la toile et par quel mécanisme et les conséquences possibles de ces empreintes.
L’objectif général est d’apprendre à assurer une certaine confidentialité de nos échanges en ligne.
Objectifs Opérationnels
Le but de cet atelier est double. Tout d’abord, nous désirons encourager le public à prendre en mains son identité online. Choisir ce que l’on laisse voir, choisir de rester anonyme et s’en donner les moyens. Voici un objectif qui, il y a quelques années, était facilement réalisable. Aujourd’hui, l’interconnexion d’un énorme volume de données vous fait – bon gré, mal gré – participer à la valse des catégorisations, des enquête statistiques, … Derrière un nom ou derrière une IP, un robot analyse votre comportement et prend des décisions à votre sujet ( pour l’instant, cela concerne principalement la publicité que l’on va vous envoyer, mais demain … ?). Les concepts d’identité et de vie privée sont fortement impactés par l’utilisation d’Internet dans nos vies : pourquoi et comment se placer face à une telle évolution ? C’est ce que nous essayerons de déterminer ensemble.
Ensuite, l’objectif plus pratique de ce module est de créer une clé de sécurité PGP pour chacun à l’issue de l’atelier. Cette clé leur permettra d’authentifier et de crypter leurs mails et ainsi de s’assurer de la provenance et de la confidentialité des correspondances par mail.
Le contenu de l’atelier
L’atelier se déroulera en trois parties d’une durée respective de trois heures. Cet atelier est flexible. Les participants sont libres de participer à l’une des trois sessions ou à toutes, selon leurs affinités.
– Le premier volet s’intéressera aux traces de navigation laissées par l’internaute. À travers un cas pratique, les participants découvriront les traces laissées par un quidam sur Internet et sur les réseaux sociaux.
– Le second volet invitera les participants à réaliser un faux profil Facebook, About.me ou Google+, afin de les amener à réfléchir sur les conséquences que peuvent engendrer les données qu’ils dispersent sur le web.
– Le troisième volet sera dédié au cryptage et à la signature de mails. En effet, pouvoir prouver que l’on est bien la personne que l’on prétend être est un des premiers actes de sécurité sur Internet. Pouvoir générer et joindre sa signature électronique participe au bon fonctionnement de nos échanges. A l’issue de cette deuxième partie, chaque participant recevra une clé publique lui permettant de crypter ses courriels.
Publics
L’atelier s’adresse à un public adulte, habitué à naviguer sur Internet mais pas spécialement au fait des dangers de la collecte d’informations personnelles sur la toile. (Que sait votre ordinateur ? Que connaît votre navigateur ? Que transmettent les sites gratuits ? …)
Être parent à l’heure d’internet
Contexte
Pour beaucoup de parents, il est difficile de comprendre et de superviser l’activité des enfants sur internet. L’émergence des tablettes et des smartphones rend la pratique du web encore plus individuelle et ne laisse que peu d’ouverture au « contrôle parental ».
Face aux menaces réelles ou supposées du web, couplées à une méconnaissance pratique d’internet, des sites visités par leurs enfants et des outils permettant d’accéder au web, les parents sont démunis.
Le but de cet atelier est double. D’une part, les parents se familiarisent avec l’outil informatique et internet. D’autre part, ils découvrent comment répondre adéquatement à différentes problématiques rencontrées par leur enfant.
Le premier module s’adresse aux parents qui ont avant tout besoin d’accéder aux bases informatiques rudimentaires. Cela permet un premier contact avec la machine et une certaine prise de confiance des parents.
Le second module est dédié aux échanges entre parents et animateurs, sous forme de table ronde / débat – quelles sont les craintes, les doutes des parents, ont-ils (eux / leur enfant) vécu une situation dangereuse sur le web ? …). Cette discussion permet de cibler les principales sources de peur et idéalement d’apporter des premières solutions. A partir de là, l’animateur est en mesure de proposer des « outils-remèdes » à mettre en place avec l’enfant. Ces outils sont mis en pratiques lors de l’atelier (exemples de cas concrets et apport de la solution). C’est aussi l’occasion de découvrir les sites web les plus utilisés par le jeune public (ex : retrouver le profil de son enfant sur ces sites – est-il public ou privé, que partage-t-il?).
Il est important aussi de rassurer les parents en montrant ce qu’internet peut apporter de positif à leur enfant (accès aisé et rapide aux savoirs, communication facile avec les amis et la famille, jeux adaptés, etc.)
Public
L’atelier s’adresse aux parents ou grands-parents, avec ou sans connaissance de l’outil informatique, désirant en savoir plus sur les pratiques des jeunes sur le web, les potentiels dangers et les solutions à mettre en place.