Parler politique du futur avec les anciens (mai-nov 2017)
Envie d’espoir
Nous sommes engagés depuis quelques mois dans une réflexion sur la réforme des politiques structurelles pour la Belgique. En effet, à la maison de repos de Gilly comme ailleurs, on a été choqué par ce que l’on évoque pudiquement comme “les affaires” : cumul de mandats, rémunérations honteuses, travail fictif, etc …
Pris d’un colère collective et d’un ras-le-bol politique, les pensionnaires ont décidé de réfléchir à la création d’un nouveau parti politique afin de faire changer les règles du jeu politique actuel et de tenter de réformer la vie institutionnelle du pays. Vaste chantier !
C’est néanmoins plein d’entrain que nous avons entamé nos travaux. Vous trouverez un condensé de nos réflexions sur ce site : Parti du Renouveau.
Une fois passée la sainte colère motrice, sont venus les premiers écueils : qui mettre à la place des cumulards, comment, avec quels budgets, etc ?
Après quelques décisions importantes comme les priorités politiques, les grands principes sur lesquels il y a peu de discussion (sécurité sociale, droits de l’homme, représentation votatives, …), commence le vrai travail d’imagination des réformes.
Nous avons passé en revue nombre de sujets qui nous paraissaient importants. Sur les principes : peu de problèmes ….
Nous vous renvoyons au site Internet du Parti du Renouveau pour découvrir ceux-ci.
Nous sommes ensuite passé de “ce qu’il faut garder” à “ce qu’il faut changer”. Et c’est là que les romains s’empoignèrent …..
Globalement, c’est souvent la question budgétaire qui brisa notre élan réformateur : complexité des budgets, opacité des montants perçus, perceptibles et une grande inconnue sur la façon dont se transforme le marché du travail. C’est souvent ce dernier qui est (toujours) vu comme le moteur principal de l’économie.
Pour contourner cet obstacle et tenter de renouveler nos approches, nous-nous sommes intéressés à quelques idées neuves telles que le revenu universel ou la création de monnaies alternatives*. Mais envisager une réforme économique globale s’est révélé être un exercice trop ambitieux pour notre équipe. Le sujet est très complexe et finalement, l’animation “stresse” beaucoup les participants et, à la place de reprendre confiance en notre avenir, cette réflexion nous pousse – malgré nous- vers un océan d’incertitudes.
“de mon temps, il y avait déjà des machines. Et la rentabilité venait du bon travail des ouvriers.” Maurice
— petit exemple d’incompréhension mutuelle sur le sujet du ‘revenu de base’ —
A la demande collégiale, nous avons donc tué le jeune parti et remis nos espoirs en la politique aux quelques nouvelles encourageantes que l’on saisi parfois au détour d’un JT de 2017 …. Et notamment la récente “sortie” d’un jeune échevin gillicien (Mr Goffard) pour annoncer – un an avant les prochaines élections communales – sa sortie du CdH et la fondation d’un nouveau “mouvement/formation” politique. L’avenir nous dévoilera le destin de cette initiative. Elle nous permet tout-de-même de conclure l’activité sur une note positive et de garder espoir. Il faut faire confiance à la jeunesse !
* contenus vidéos visionnés :